Il est difficile d’égaler l’exaltation ressentie lors du pilotage d’un drone. La vitesse, l’élégance des mouvements, les évolutions élaborées comme les loopings et les tonneaux concourent à engendrer une expérience unique en son genre.

Cependant, atteindre ce niveau de compétence n’est pas un processus que l’on obtient du jour au lendemain.

Conseil n°1 : Apprendre et pratiquer

femme pilotant un drone

Il ne faut pas minimiser le temps d’apprentissage nécessaire à la pratique d’un drone. Certes, il est facile de le faire décoller mais les manœuvres complexes peuvent prendre un certain temps avant d’être complètement assimilées.

C’est pourquoi, dans les premiers temps, il est préférable de pratiquer dans un environnement sûr et à basse altitude afin de prendre graduellement contact avec son appareil. Privilégiez plutôt les endroits sans obstacles ; vous évoluerez plus vite et vous prendrez confiance plus rapidement.

Au début, les mouvements devront être simples et basiques avant de passer à des trajectoires plus compliquées comme des spirales, des cercles ou des virages.

Avant de vous aventurer au sein d’espaces escarpés et rocheux, il est raisonnable de s’entraîner sur un terrain plat et plutôt souple qui ne vous désintègrera pas votre appareil au premier crash venu.

Ce qui est important, c’est de se familiariser lentement à contrôler le comportement du drone et à connaître ses réactions (et les vôtres).

Conseil n°2 : Planifier et anticiper

drone volant dans la montagne

  • Il est important de prendre connaissance des conditions climatiques avant de voler. Des précautions seront à envisager en cas de vent important par exemple.
  • Il faut également toujours avoir à l’esprit que l’autonomie d’un drone reste limitée (à 15 minutes en moyenne). Avoir à sa portée une ou plusieurs batteries de rechange pourra allonger votre temps de pratique de manière importante.
  • En outre, il est judicieux d’avoir suffisamment de mémoire embarquée si vous désirez réaliser de grandes sessions d’enregistrements vidéos (sur des cartes micro SD le plus souvent).

Conseil n°3 : La sécurité

Comme l’a dit E. Hamilton : « Il y a des vieux pilotes et des pilotes audacieux, mais pas de vieux pilotes audacieux ». Bien sûr, il ne parlait pas de pilotes de drones mais l’adage pourrait s’appliquer.

Soyez donc toujours prudent. Les pales qui peuvent tourner à 10 000 tours/minutes sont susceptibles d’être potentiellement dangereuses. Des protections d’hélices existent. Elles ne coutent que quelques euros et permettront  de sécuriser le drone et son environnement.

drone volant sur ciel bleu

L’appareil peut également s’égarer dans les airs par inadvertance et manque de contrôle de l’utilisateur. Pas de panique. Si la situation devient ingérable, vous pourrez toujours utiliser les fonctions RTH (retour à la maison) ou IOC (intelligent orientation control) qui se trouve sur la plupart des drones actuels. D’ailleurs, il est impératif de toujours avoir un contact visuel avec le drone.

Afin de ne pas enfreindre les lois, assurez-vous  de faire voler votre drone dans un endroit autorisé. Vous pouvez consulter la fiche éditée par les autorités compétentes : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34630

Conseil n°4 : les pièces de rechange

pratique du drone en montagne

Avoir sous la main quelques pièces de rechange est une bonne idée. L’inattendu peut toujours advenir et c’est d’ailleurs ce qui fait partie de l’excitation du pilotage d’un drone. Donc, même si vous êtes un pilote expérimenté, il sera plus facile de résoudre les petits problèmes si vous disposez de quelques pièces supplémentaires. Nous vous suggérons d’avoir en priorité dans votre kit de maintenance des hélices, car elles s’endommagent facilement. Les engrenages des hélices s’usent également avec le temps et doivent être quelques fois remplacés. Les protections d’hélices sont l’un des éléments intéressants à avoir à sa disposition dans la mesure où elles coutent beaucoup moins chères que les hélices. D’autres pièces comme les rotors sont susceptibles d’être changées plus occasionnellement.

Conseil n°5 : soin

Afin de vous assurer d’avoir un drone au meilleur de sa forme, il est essentiel que vous effectuiez un entretien préventif avant chaque vol.

Avant chaque vol

  • Examinez bien vos hélices à la recherche de fissures ou de bosses. Procéder aux réparations nécessaires avant le vol
  • S’assurer que les pièces mobiles des moteurs fonctionnent parfaitement. Ceci peut être vérifié en déplaçant vous-même les pièces à la main.
  • Assurez-vous qu’il n’y a pas de vis ou de roulements desserrés dans votre appareil.
  • Mettez votre drone sous tension et écoutez attentivement les bruits des moteurs qui semblent excentriques.

Chaque semaine

  • examinez attentivement votre drone afin de voir s’il ne présente pas de fentes ou de bosselures. Si nécessaire, effectuez les réparations obligatoires.
  • S’assurer que toutes les vis du moteur et de la coque sont bien serrées.
  • Lubrifier toutes les parties mobiles des moteurs.
  • Vérifiez vos batteries et rechargez-les ou remplacez-les au besoin.
  • Utilisez des lingettes alcoolisées pour nettoyer l’enveloppe extérieure de votre appareil.

De toutes façons, il est conseillé de suivre les instructions du fabricant afin d’offrir une longévité convenable à votre drone.

Ne pas oublier également d’emboîter le capuchon qui protège l’objectif de la caméra durant le transport.

balade avec un drone

D’ailleurs, comment transporte-t-on son drone ?

Certains appareils tiendront sans problème dans un sac à dos, notamment les drones pliables ou les mini-drones. En ce qui concerne les engins de plus grosse capacité, je conseille tout de même d’investir dans une sacoche spécialement conçue pour le type de drone en question.